La Piste Chilkoot : Sur les Pas des Chercheurs d’Or

Du 25 au 30 juin 2018

La semaine dernière, nous avons suivis les traces des chercheurs d’or sur Chilkoot Trail, et bien avant eux, les pas des Tlingits.

Le sentier officiel de 53 kilomètres part de Dyea sur la côte Est de l’Alaska, franchi la frontière naturelle entre les États-Unis et le Canada au niveau du col Chilkoot et se termine à Bennett en Colombie-Britannique. Le chemin pour les prospecteurs était bien plus long et périlleux jusqu’aux champs aurifères situés au confluent du fleuve Yukon et de la rivière Klondike, dans la ville nouvelle de Dawson City. De notre côté, nous avons marché une vingtaine de kilomètres supplémentaires, entre autres parce que nous ne voulions pas prendre le train touristique de Bennett à Skagway, puis la navette jusqu’à Dyea où nous avions garé Cheezy (prononcé Tchizi), notre minivan.

Un peu d’histoire…
Découvertes à la mi-août 1896 près de Dawson City, les premières pépites firent vraiment parler d’elles lorsque le navire Excelsior accosta à San Francisco le 17 juillet 1897 avec une cargaison évaluée à un demi million de dollars ! Le Portland et sa cargaison évaluée à un million de dollars arriva à Seattle trois jours plus tard, acclamé par une foule immense… La ruée vers l’or était lancée ! Près de 100 000 hommes et femmes embarquèrent dans l’aventure avec une seule idée en tête, s’enrichir ! En 1898, la police canadienne imposa à chaque voyageur d’avoir avec lui une tonne de provisions et d’équipements pour des raisons de sécurité mais surtout pour éviter la famine. Il est estimé que 30% seulement réussir le voyage jusqu’à Dawson, et peu rentrèrent chez eux les poches pleines.

Cliquez ici pour agrandir la carte et ici pour le topo.

Jour – 1 : Whitehorse – Skagway – Dyea
Obtention des permis et préparatifs

Le réveil sonne à 7h15. Ça fait bien longtemps que nous n’avions pas utilisé cet objet de torture ! Nous sommes tellement ponctuels que nous arrivons avant l’employée de Parcs Canada au bureau de Whitehorse ! Bonne nouvelle, il reste de la place dans les campings de notre choix et des permis pour commencer le Chilkoot le lendemain. Hop, douche, petit-déjeuner, préparation du pique-nique et derniers achats… À 11h, nous prenons la route de Skagway en Alaska. Cheezy file, elle a l’air contente d’être plus qu’une chambre à coucher. En effet, ces derniers jours, nous avons passé du temps avec Mélanie et Stéphane qui habitent désormais Whitehorse et avec lesquels nous  découvrons la région au gré des campings et des randonnées (sujet d’un prochain article 🙂 ).

Rien à déclarer ! Bien que nos visas touristiques expirent ce jour précisément (et oui, nous étions arrivés à Los Angeles il y a déjà trois mois!), le passage à la douane américaine se déroule sans encombre.

Côté paysages, on en prend plein les yeux : lacs turquoises, rivières, roches, fleurs… C’est encore différent de ce qu’on a pu voir sur l’Alaska Highway. Nous avançons dans une vallée creusée il y a des milliers d’années par les glaciers, un vrai joyau géologique ! Skagway est sympathique avec ses airs de Western mais le flot de touristes que déversent les trois bateaux de croisière amarrés dans la baie nous motive davantage pour le Chilkoot. Nous obtenons les permis et assistons à la réunion d’orientation qui rappelle les règles essentielles du trekking au pays des ours.

C’est notre première randonnée en autonomie… L’année dernière, nous avions fait le Fisherman’s Trail au Portugal mais dormions dans des B&B ou auberges de jeunesse et nous nous ravitaillions dans les petites épiceries. Cette fois-ci, nous partons avec un peu plus d’équipement.

  • Camping :
    Sacs à dos : nous avions le choix entre nos 75L (déjà lourds à vide) et nos sacs journée 22L et 25L respectivement. On ne sait toujours pas si nous avons fait le bon choix mais on a préféré minimiser nos besoins et remplir les petits. Le point négatif : le confort au niveau des bretelles sur les épaules ! 
    Nouveau réchaud, deux bouteilles de combustible (une aurait suffit), casserole, tasse enamel offerte par maman, deux fourchettes et un couteau suisse (cuillères et allumettes oubliées).
    Sacs de couchage 0°C pour moi et 15°C pour Charles #glagla, matelas gonflables et tente Décathlon QuickHiker Ultralight II : on aurait pu se passer des sardines, les campings étant équipés de plate-formes surélevées en bois.
    Pastilles de désinfection pour l’eau. Gourde 1L en inox et une bouteille (anciennement de smoothie) dont Charles ne veut pas se séparer.
    Un spray au poivre en cas d’attaque d’ours.
    Lampes frontales (pas utilisées mais grandement recommandées pour voir quelque chose dans les toilettes sèches lorsqu’il fait sombre)
    2 bâtons de randonnée premier prix achetés chez Canadian Tire
  • Vêtements et chaussures :
    Charlène : Chaussure de trek Salomon Quest 4d gtx  super confortables, pantalon de trek moche mais fonctionnel, sous-pantalon fin en laine mérinos, tee-shirt de rando, tee-shirt manches longues fin en mérinos, sous-pull épais en mérinos, gilet polaire, doudoune Simond (hormis la couleur gilet jaune de sécurité, c’est un super achat), coupe-vent imperméable, bonnet en laine, bonnet fin, bandeau/cache-cou, chaussettes et culottes !
    Charles : Chaussures de rando Meindl qui font de plus en plus d’ampoules,  baskets de trail pour soulager les pieds dans les parties plus simples, pantalon, sous-pantalon fin en mérinos, tee-shirt technique, manches longues fin en mérinos, gilet polaire, doudoune Simond, coupe-vent imperméable, bonnet en laine, bandeau/cache-cou, chaussettes et UN caleçon ! Un vrai mec 😉

En voyage, on s’amuse souvent à deviner la nationalité des gens par rapport aux marques de leurs vêtements. Pour nous, pas de doute, vêtus de marques Décathlon quasiment de la tête aux pieds, on est bien français…

  • Trousse de toilette et secours :
    Une brosse à dents et dentifrice dans un sac congélation pour ne pas porter le tube ! Tout est bon pour réduire le poids 😉 4 ibuprofène. Pas de spasfons ou autres car on s’est rendu compte qu’ils avaient périmés entre 2015 et 2017… 4 pansements seconde peau. Crème solaire visage et un stick pour les lèvres et la cicatrice. Spray anti-moustiques le plus « naturel » qu’on ait trouvé dans le commerce.

Et le plus lourd !!! La nourriture ! C’est fou ce qu’on peut ingurgiter chaque jour.

Bref, on est heureux d’arriver au camping gratuit de Dyea, ville maintenant abandonnée, où les iris sauvages fleurissent ci et là !

Jour 1 : Dyea – Sheep Camp (par Canyon City)
Départ 8h. 22km. Arrivée 16h.

C’est dans une luxuriante forêt humide que nous nous enfonçons accompagnés de nos fidèles compagnons volants, les moustiques.

Nous choisissons de visiter Canyon City,  une ancienne ville tellement recouverte par la végétation qu’il est difficile d’imaginer que des hôtels, des magasins, des restaurants et la musique des tavernes faisaient autrefois vibrer les murs en bois.

Plus on se rapproche de Sheep Camp, plus il y a du monde et à la réunion de 19h avec le Ranger, nous sommes 25 ! Tout le monde se couche tôt car l’heure de départ préconisée pour s’attaquer au col est… 5h du matin !

Provisions : 4 œufs durs, 2 barres céréales, 2 sandwiches fromage/concombre/poivron,  1 pomme, 1 sachet de snack (graines, fruits secs et pépites de chocolat), lentilles corail au curry et une barre de notre plaque de chocolat au lait noisettes Lindt

Jour 2 : Sheep Camp – Deep Lake
Départ 5h40. 16,1km. Arrivée 17h (en comptant le changement d’heure +1h)

C’est l’étape la plus redoutée ! Le passage du Col Chilkoot et les pieds mouillés  toute la journée ! Je ne sais pas si c’est l’entrainement de ces derniers mois couplés à des sacs plus légers que la moyenne ou la belle météo, mais comme diraient nos amis québécois, c’était « pas si pire » ! C’était même la plus belle étape !

Peu après Sheep Camp, nous changeons de climat et avançons à travers la toundra arctique sur un chemin bordé d’artéfacts en tout genre, boîtes de conserves, câbles téléphoniques, chaudière à vapeur, fourneaux, roue de charrette… Nous arrivons aux « scales », l’endroit où les futurs chercheurs d’or devaient à nouveau peser leurs vivres avant d’être autorisés à passer le col. Ici, des transporteurs souvent autochtones et le téléphérique pouvant transporter neuf tonnes de matériel à l’heure permettaient aux prospecteurs d’effectuer un peu moins d’allers-retours. C’est aussi à cet endroit qu’une avalanche mortelle se déclencha le 3 avril 1898, enfouissant plus de soixante-dix personnes.

Viennent ensuite les « Golden Stairs », les escaliers dorés. Pour nous, il s’agit plutôt d’une pente abrupte de rochers glissants à escalader avant de retrouver les névés. Nous sommes les premiers de la journée à fouler la neige glacée. C’est une partie éprouvante pour Charles qui creuse des marches pour que l’on puisse grimper en sécurité. Arrivée en haut, à 1074 mètres d’altitude, la vue sur le Canada est à couper le souffle et le refuge nous permet de nous préparer une tisane pour nous réchauffer avant de redescendre, direction le camp heureux (Happy Camp) où nous nous arrêtons déjeuner, puis le camp de Deep Lake où nous  prévoyons de passer la nuit.

Provisions : 1 sachet de gruau à la cannelle, 1  thé, 1 sachet de snack, 4 barres céréales, une tisane, 1 sachet de coquillettes, une petite boîte de thon, une pomme, deux paquets de nouilles chinoises goût oriental, trois barres de chocolat Lindt.

Jour 3 : Deep Lake – Bennett (par Lindeman City)
Départ 11h. 16,1km. Arrivée 18h15.

Nous nous réveillons après une nuit fraîche et un réveil tardif qui nous aura permis de bien récupérer des efforts de la veille. Le climat et les paysages changent à nouveau et nous voici dans la forêt boréale nommée en l’honneur de Borée, le dieu grec du vent du nord. Nous récupérons nos diplômes du randonneur à Lindeman City, passons par le cimetière, et en apprenons encore plus sur la ruée vers l’or du Klondike grâce aux expositions et nombreux ouvrages mis à disposition.

Il y a quelques années, les rives du lac étaient bordées de grandes tentes et plus aucun arbre n’était debout ! Le bois servait entre autres à construire des bateaux pour naviguer jusqu’à Dawson City.

Puis les roches disparaissent pour laisser place à un chemin de sable fin et à une belle odeur du Sud. Nous marchons tout en jouant au petit bac, à la bataille navale, à motus, à des jeux de mots et en revoyant les classiques de la chanson francophone… On s’occupe comme on peut !

Ce soir-là, nous dormons seuls au camp de Bennett, un autre village déserté surplombé par la magnifique église en bois St. Andrews.

Provisions : 1 sachet de gruau, 1 thé, 1 sachet de snack, du riz aux épices, une barre de chocolat Lindt, une soupe de lentilles corail au lait et épices, 3 barres céréales. 

Jour 4 : Bennett – Log Cabin sur le chemin de fer puis stop jusqu’à Dyea. 
Départ 8h35. Environ 15 km. Arrivée 11h45 à Log Cabin et à peu près deux heures plus tard à la voiture.

L’étape du jour ne présentait, selon nous, pas de difficulté si ce n’est l’appréhension que personne ne s’arrête pour nous prendre en stop sachant que nous avions la douane américaine à passer.

Au bout de deux kilomètres environ, un ours noir mange le long de la voie de chemin de fer. Ne pouvant le contourner ou faire demi-tour, nous continuons d’avancer lentement, spray au poivre en main, en parlant fort afin qu’il s’en aille mais il ne semble pas vouloir remettre à plus tard son petit-déjeuner… Nous continuons d’avancer bruyamment en s’arrêtant à chaque fois qu’il relève la tête afin de ne pas le surprendre. Alors que nous sommes plus proches de l’ours que nous ne l’avons jamais été, il se lève sur ses deux pattes… Nous continuons tant bien que mal à lui parler calmement et reculons en lui faisant face et en essayant de ne pas faire de geste brusque alors que nous nous faisons dévorer par les moustiques et de ne pas trébucher sur le ballast. De nouveau sur ses quatre pattes, l’imposant animal se rapproche de nous puis s’arrête et retourne à son repas. Ouf, la boîte de thon vide et nos poubelles n’ont pas attisé sa curiosité !

Nous nous éloignons alors et attendons sur le côté de la voie que l’ours daigne s’en aller. Après quelques minutes, nous entendons le bruit d’un train. Il s’agit en fait d’un pick-up transportant deux employés des chemins de fer. L’ours saute sur le bas côté mais il ne s’enfuit pas. Le pick-up s’arrête à notre niveau et les hommes nous demandent si nous avons vu l’ours. Nous leur expliquons que cela fait environ une demi-heure que nous attendons de pouvoir passer… Ils nous propose alors de monter à l’arrière de leur engin et de nous déposer à une distance sécuritaire de l’ours, hip hip hip houra ! L’ours de nouveau sur la voie court, court, court avant de bondir sur de gros rochers afin de se mettre en sécurité. Nous remercions chaleureusement les employés du chemin de fer et reprenons la route en marchant à une vitesse folle et en chantant à tue-tête ! Peut-être cela fera-t-il déguerpir les prochains gourmands ou pleurer le ciel…

Après avoir fait sourire et crépiter les appareils photos des touristes à bord du fameux train, nous arrivons enfin au passage à niveau et commençons à faire du stop. En moins d’une demi-heure, une première voiture s’arrête et nous emmène jusqu’à Fraser, au poste de la douane canadienne. Ils nous proposent de se joindre à eux pour une randonnée mais nos jambes n’en peuvent plus et nous déclinons poliment. Une maman et sa fille s’arrêtent ensuite. Elles prévoient d’aller jusqu’à Dyea voir les iris sauvages après un déjeuner à Skagway. Elles nous déposent au départ de la route pour Dyea en nous disant qu’elles seront de retour d’ici une heure et des poussières. Entre temps, un papa et son fils qui habitent une maison dans les bois nous embarquent jusqu’à Cheezy.

Provisions : 1 sachet de gruau, 1 sachet de snack, 2 barres céréales
Provisions restantes : 1 sachet de semoule à l’orientale, 1 sachet de pâtes (au cas où nous devions déjeuner et dîner le dernier jour). 

L’aventure du Chilkoot s’achève ici, après environ 23h de marche ! Ce fut une expérience incroyable tant au niveau des paysages, qu’au niveau physique, humain et historique. Nous remercions ceux qui auront pris le temps de lire cet article jusqu’au bout et espérons que nous vous avons donné envie de parcourir ce sentier si spécial. N’hésitez pas à poser vos questions et de nous faire part de vos remarques en commentaires.

[Mini] Roule ma poule !

Voilà, les problèmes de van ont commencé. C’était en partie pour cette raison que je ne voulais pas passer le cap de l’achat d’un véhicule quand je voyageais seule. Puis j’ai rencontré Charles et à deux, c’est plus rassurant. N’empêche que c’est toujours un gouffre à fric et quand on n’a pas travaillé pendant des mois ou seulement fait du bénévolat, ça fait flipper.

Petite précision pour les donneurs de leçons : on a vraiment fait attention à l’achat du van. On en a vu et testé plusieurs. On a posé des tas de questions. On a vérifié la rouille, les moteurs, les pare-brises, les pneus, les voyants sur les tableaux de bord, les feux… Bref, on n’a pas essayé de faire des économies de bouts de chandelle. A cette saison, les vans sont prisés. On avait bien remarqué qu’il y avait les deux pneus arrières à changer, ce qui n’était pas en soi un gros soucis puisqu’on avait quatre pneus hiver à vendre. On a donc acheté notre Dodge Grand Caravan (Chrysler Voyager en France) et on est allé dans un magasin de pneus achat/vente à une heure de Vancouver. Ils nous ont démonté/monté tout ça en deux temps trois mouvements. Ils ont aussi cassé un boulon et ont laissé la tige à l’intérieur car je cite « on n’a pas la pièce et ça vous coûtera à peine 50$ ailleurs ».

Mon Charles, curieux et travailleur, a regardé des vidéos et s’est dit qu’il allait mettre la main à la pâte. Au final, il y a juste à retirer la roue, ôter le morceau cassé avec une pince puis mettre un nouveau boulon. Manque de bol, la voiture surélevée et une roue en moins, on se rend compte que ce ne sont pas les boulons que l’on connaît… Il faudrait enlever le frein pour pouvoir retirer la tige cassée. Vu le peu d’outils (et d’expérience) que l’on a, on décide de faire appel à des professionnels.

Direction Canadian Tire à Burnaby, les seuls à pouvoir nous faire ça dans la journée pour environ 130$. C’était sans compter les problèmes supplémentaires. Les mécanos tentent de démonter toutes les roues mais l’une est tellement serrée qu’en cas de crevaison, on n’aurait pas d’autre choix que de se faire remorquer. Ils nous donnent le choix de la laisser telle quelle ou de faire péter les boulons qui coincent et de la remonter. On choisit la dernière solution.

Après un marchandage des familles, ils font un geste commercial et ça nous coûtera 209$ pour les deux. C’était sans compter le fait que la visse cassée a fusionné avec le moyeu (oui, je viens d’apprendre ce mot en français et tant d’autres en anglais…) et qu’en tentant de l’enlever, le mécano pourrait le briser. Ce serait donc 209$ + plus ou moins 500$ de moyeu + coût de la main d’œuvre supplémentaire à 100$ l’heure. A ce point là, on commence à vraiment en avoir raz la casquette mais mise à part acquiescer en regardant notre beau van sans roues, on ne peut rien faire d’autre. Ils comprennent notre désarroi et nous affirment qu’ils font le maximum pour ne pas casser la pièce et pour nous rendre le van ce soir et non le lendemain… Vu ce que ça va nous coûter et partant du principe que c’est notre maison, ouais, ce serait super cool les gars !

On attend devant les images du mariage à plusieurs millions de Meghan et Harry. On attend devant les informations télévisées toujours aussi gaies. On attend devant un match de NBA. On attend et on se rend compte que notre van n’est plus sur le pont levis !

On se dirige alors vers le bureau d’un pas résigné s’apprêtant à alléger substantiellement notre porte-monnaie. Finalement, pour reprendre une expression québécoise, c’est pas si pire ! On est resté sur les 209$. Quand on prend en compte les deux bonnes heures de travail et les pièces, je crois qu’on peut dire qu’on s’en est pas trop mal sorti..! Allez, pour fêter ça, on va faire nos grosses courses à Walmart…

Que l’aventure continue !