[3 mois en Asie du Sud-Est] Le centre du Vietnam : Hoi An

29 avril au 2 mai 2019

Nous nous rendons de Danang à Hoi An en bus jaune, le moyen de transport des locaux, et passons le trajet à discuter avec un jeune garçon.

Nous changeons d’époque aussitôt arrivés. La vieille ville, un port marchand d’Asie du Sud-Est du XVe au XIXe siècle, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

On peut se promener dans les ruelles étroites d’Hoi An des heures sans se lasser, découvrir les ateliers d’artistes, les galerie (particulièrement celle de Réhahn, un photographe français expatrié à Hoi An depuis 2011, avec son exposition sur les ethnies vietnamiennes, et la March Gallery), les musées, le marché central, les librairies, les boutiques qui se cachent derrière les façades jaunes, siroter un cocktail sur un toit, se prélasser le long de la rivière… A la nuit tombée, Hoi An brille de milles feux. Bien qu’ultra touristique, la ville reste paisible. Les centaines de lanternes y sont peut-être pour quelque chose ?

Hoi An est la Mecque du « sur mesure » : vêtements, sacs, chaussures, etc. Il suffit de choisir dans les magazines de grandes marque ou mieux, d’apporter une photo de la robe de ses rêves et c’est parti ! Bien trop raisonnables, nous ne ferons du shopping qu’avec les yeux… Les cours de yoga, de cuisine, de fabrication de lanternes nous font aussi de l’œil. Nous ne resterons à Hoi An que trois nuits mais nous aurions facilement pû y passer des semaines (et prendre 10kg grâce aux viennoiseries de HK Coffee & Bakery et LeVain Bakery !).

Nous empruntons de vieux vélos dégonflés et pédalons jusqu’aux plages. L’île de Cham face à nous, nous observons les hommes sur leurs bateaux. Il parait que c’est un bel endroit pour la plongée mais la saison n’a pas encore débuté. Nous commençons à avoir soif et Charles demande au marchand d’à côté s’il est possible de remplir notre gourde. Nous ne voulons pas acheter de bouteilles mais pouvons payer l’eau. Comme d’habitude, quid pro quo et nous nous retrouvons avec une gourde emplie de thé brûlant ! Nous rentrons tranquillement par les champs.

La nuit tombe à nouveau et nous sommes approchés de toute part par les « capitaines » de pirogues. Les lumières se reflètent dans la rivière, c’est féérique. La tradition voudrait que nous fassions un tour et déposions une lanterne sur l’eau en faisant un voeu… Pas très écolo !

Déambuler dans le centre historique interdit aux voitures nous satisfait amplement. Nous arrivons au milieu d’une partie de Bai Choi, un jeu traditionnel type bingo, accompagné de musique. On ne comprends pas tout mais l’engouement est là. Nous traversons évidemment le pont japonais, l’emblême de la ville et… nous expérimentons la première et la plus impressionante averse de notre voyage en attendant un Bahn Mi au marché nocturne ! Nous nous réfugions dans un garage avec une petite dizaine de personnes. Les rues sont gorgés d’eau et en moins de deux, les vendeurs de bibelots se transformes en vendeurs de ponchos !

Bref, ne manquez pas de visiter Hoi An même si vous aimez sortir des sentiers batus. Si les touristes s’y pressent, il y a une raison… Nous ne nous rendrons pas à My Son, un sanctuaire inscrit au patrimoine de l’UNESCO à 35km de Hoi An… Comme déjà évoqué, nous avons eu notre dose de temples en ruines.

On est de retour ! Bilan

17 mai 2019. L’avion traverse une épaisse couche nuageuse. Les gouttelettes font la course sur le hublot. Enfin, nous apercevons le lac ! « Welcome to Geneva! »

Après mon départ initial en août 2016 suivi de notre départ en septembre 2017, nous sommes de retour dans notre douce France et nous n’avons pas prévu de repartir de si tôt. Bien que notre style de voyage soit plutôt lent et peu coûteux, nous ressentons le besoin de nous poser.

« Ah ah après deux, trois ans de vacances ! Ce qu’il ne faut pas entendre ! »

Hop hop hop, on vous arrête tout de suite !

Dix employeurs pour Charlène, six pour Charles et un beau diplôme, des permis et visas, des assurances, x numéros de téléphone, le méli-mélo des comptes en banque, des déclarations, les apparts’ et la voiture, des esquisses d’itinéraires et de budgets… Vous avez dit « phobie administrative » ?

Mais aussi : des paysages féériques, un fort sentiment de liberté, des milliers de photos, des heures de vidéos, de nouveaux amis, des découvertes historiques et culturelles, une conscience écologique et politique plus prononcée, le contentement…

« Ok, ok… Et alors, l’Asie du Sud-Est ? »

Pour retrouver les articles et photos, c’est soit dans l’onglet « Par Pays », soit ici :

Thailande
Bangkok
Ayutthaya
Kanchanaburi et le Parc National d’Erawan
Sukhothai
Chiang Mai et le Parc National de Doi Khun Tan
Pai
Chiang Rai
Mae Sai et le passage compliqué au Myanmar

Myanmar
Mandalay
Pyin U Lwin
Hispaw
Bagan
Le lac Inle
Yangon
Ngwe Saung
Golden Rock ou Mont Kyaiktiyo
Hpa-An

Cambodge
Un article unique pour Siem Reap (les temples d’Angkor), Sihanoukville, Koh Rong Samloem, Kampot et Phnom Penh

Vietnam
Le sud avec Hô-Chi-Minh-Ville, Mui Ne et Dalat
– Le centre :
Danang
Hoi An
Hué
Parc National de Phong Nha-Ke Bang
– Le nord :
Tam Coc (Ninh Binh)
Lao Chai (Sapa)
Cat Ba et la baie d’Halong
Hanoi

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