EN ROUTE POUR L’AMERIQUE ! / AMERICA, HERE WE COME!

Nous publions cet article alors que nous sommes à l’aéroport Charles de Gaulle et que nous attendons notre avion pour… Los Angeles ! Et oui, malgré ma réticence de retourner aux Etats-Unis sous le gouvernement actuel, le prix des billets, l’idée de visiter la fameuse côte ouest et le printemps précoce de la Californie ont eu raison de mes convictions..! De Los Angeles à Vancouver, il y a plus de 2000 kilomètres à parcourir sans compter les détours par les parcs par ci, par là ! On vous dit à dans un mois, ou un peu avant pour de courtes nouvelles 🙂 Prenez soin de vous et pour ceux que l’on a pu voir pendant cet intermède, sachez que ça nous a fait vraiment plaisir !

We are writing this note while waiting for our flight from Paris to… LA! Yup, although I felt reticent visiting the States under the current government, the flight ticket’s price, the prospect of discovering the famous West Coast and the early Spring temperatures in California made me change my mind… There are about 1300 miles between Los Angeles and Vancouver, not counting detours to wander in the parks here and there… So, see you in a month! Take care!

DES NOUVELLES DE NOTRE DOUCE FRANCE / NEWS FROM LOVELY FRANCE

Du 25 décembre 2017 au 28 mars 2018

Après un rapatriement en catastrophe le 24-25 décembre, plâtre au bras gauche, coupe de champagne Air France au bras droit, nous avons retrouvé notre pays natal et son graal aussi connu sous le nom de Sécurité Sociale…

Le voyage fut long (Blachford Lake Lodge-Yellowknife-Vancouver-Paris-Lyon avec des escales de 6h) mais Charles ayant réussi à acheter les mêmes billets que ceux que m’avaient déniché mon assurance, le trajet parut bien plus court !

Dès le lendemain, j’ai rendez-vous à la Clinique Convert de Bourg-en-Bresse, pour rencontrer le chirurgien et l’anesthésiste et définir une date pour l’opération. J’en profite pour remercier ma mère, sa collègue, et une connaissance de cette collègue sans qui mes radios ne seraient jamais arrivées si vite entre les mains d’un bon chirugien orthopédique en période de fêtes. Merci, merci, merci.

Le sur-lendemain, le 27 décembre, nous nous rendons à Thonon-les-Bains, chez les parents de Charles qui ne savent pas que nous sommes rentrés ! Surprise ! On peut dire qu’ils étaient heureux de retrouver leur fils ! Retour pour moi dans la soirée car l’opération est fixée au lendemain.

Le 28 décembre, le moment est donc venu de recasser ce poignet (sous anesthésie locale!) qui avait commencé à se solidifier de travers ! Et oui, la fracture date quand même du 12 décembre…. Je ressors avec une belle plaque qui ressemble à un décapsuleur solidement vissée dans mon radius, une attelle, des anti-douleurs, une ordonnance pour des soins infirmiers tous les deux jours jusqu’à ablation des fils 21 jours plus tard et un rendez-vous de contrôle le 23 janvier. D’ici là, rien, pas de mouvements autorisés. On ne va pas se mentir, ça a été le début de la « déprime ». On avait choppé la bougeotte et prévu un hiver épique et c’est coincé chez les papas-mamans, aussi adorables soient-ils, que nous nous retrouvons avec un tas de paperasse à remplir (big up Air Tindi…).

Le 23 janvier, la visite de contrôle se déroule bien et se termine sur un « maintenant, il va falloir bosser ! » du chirurgien. Comprendre, « vous allez bien douiller pour rééduquer ce poignet complétement statique ! ». Et un « je ne planifierais pas un départ avant début avril et on se revoit le 7 mars ». Aïe, nous qui pensions repartir fin février, début mars et retourner au lodge, c’est rappé.

Passons donc aux séances de kiné… Je ne sais pas si c’est la formation française qui est en cause ou le recrutement des kinés en Bresse mais je suis toujours tombée sur des personnes dénuées de toutes les qualités humaines que l’on pourrait s’attendre à trouver chez des professionnels de la santé. Vous me direz, c’est le même problème avec la plupart des gynécos et des dermatos… Ecoute zéro, jugement 100%.

Heureusement, un mois et dix séances plus tard sans même connaître le prénom de la kiné, c’était réglé ! J’ai bien bossé, et vous savez pourquoi ? Pour voyager pardis ! L’avantage d’être en « vacances », c’est de pouvoir acheter les billets Easyjet les moins chers de la planète !

Vienne, Autriche du 26 février au 1er mars. Lisbonne et Sintra, Portugal du 12 au 17 mars.

Nous en avons aussi profité pour visiter de jolis coins de France que nous ne connaissions pas ou peu : Sisteron, les calanques de Cassis et Aix en Provence chez Max et Marion, des amis de Charles ; le Revermont ; le Mâconnais et la Roche de Solutré ; Tournus dans le sud de la Bourgogne ; la famille dans l’Ain, le Jura et le Chablais… On s’est aussi intéressé aux assoc’ et activités de Bourg, on a continué à cuisiner, à jouer aux jeux de société, à lire et un peu moins glorieux, on a pas mal regardé Netflix. On s’est surtout rendu compte que c’était facile de se laisser aller jusqu’à n’avoir envie de rien et laisser les détails d’un quotidien bien trop calme gâcher de bons moments.

Assez de pessimisme pour aujourd’hui car nous vous écrivons principalement pour partager les bonnes nouvelles suivantes !

1. Le chirurgien a dit que c’était tout bon et que nous étions libres de repartir quand bon nous semblait en faisant attention de ne pas forcer d’ici fin avril.

2. On repart le 28 mars et on serait vous, on se tiendrait prêts car ça sent la surprise !

3. Les parents de Charlène ont acheté leurs billets pour Vancouver où ils passeront une grosse dizaine de jours avec nous.

4. Son assurance a finalement remboursé le gros des dépenses canadiennes et a accepté de l’assurer à nouveau.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

P.S.: Nous allons faire de notre mieux pour rendre visite à tous ceux que nous n’avons pas encore vu avant le deuxième départ 🙂

P.S. 2: English speakers, please use a translator for this one and feel free to ask any questions!