3 avril 2019
Départ : 10h de notre coin de paradis au bord du Golfe du Bengale. Changement de bus à Yangon. Arrivée : 1h du matin à Kinpun, village au pied du Golden Rock.
Autant vous dire qu’on en avait raz la casquette du bus (le petit qui vomissait ses tripes à côté aussi…) mais qu’on était bien content d’être arrivés à destination. Comme on avait des doutes sur le fait de rejoindre Kinpun, on n’avait pas réservé d’hébergement pour la nuit.
La tête dans le brouillard, on a suivi un bon samaritain qui nous a proposé de passer la nuit dans sa guesthouse… Devant ladite guesthouse, le prix avait « légèrement » augmenté ! « No problem my friends! » Il en avait d’autres à nous proposer : « complet », « complet », « Myanmar people only »… Ok. Après une demi-heure de marche, on lui a fait comprendre qu’on avait vu bien moins cher sur Booking. Retour à l’hôtel où nous avait déposé le bus…
Autant en France les hôteliers critiquent les plateformes de réservation à cause des commissions énormes (utilisez Fairbooking si vous le pouvez), autant ici, à chaque fois que l’on a voulu réserver en direct, nous devions payer plus cher et les réceptionnistes nous ont encouragés à utiliser Booking.com. Mystère….
Après une courte nuit, nous embarquons dans le camion qui nous emmènera jusqu’au Golden Rock. Quésaco ? Un rocher doré, certes, mais pas n’importe lequel ! C’est l’un des principaux lieux de culte du bouddhisme birman. Surmonté d’une petite stupa, le rocher tient étrangement en équilibre. Ce serait dû à la position d’un cheveu de Bouddha dans la pagode.
C’est serrés comme des sardines et à toute berzingue que l’on grimpe les 11 kilomètres nous séparant du lieu sacré. Arrêt au pied du premier télécabine du Myanmar pour les courageux à la recherche d’encore plus de sensations ! La dame d’à côté ne cesse de se prendre en selfie avec moi, Charles est écrasé contre la barrière avec un petit qui rend son petit-déj’ presque dans ses cheveux… Et la descente ? Digne d’un grand 8 d’Europa Park !
Les bouddhistes sont bons en commerce, il n’y a pas à dire… 10 000 Kyats d’entrée par étranger alors que le Lonely Planet de 2017 annonçait 6000. Il faut souvent lâcher un autre billet pour poser ses chaussures à l’entrée du temple, pour garer son scooter, pour louer des vêtements longs, pour acheter un bracelet qui porte chance, pour chaque personne qui balaye les escaliers, pour acheter une feuille d’or à apposer sur le rocher (activité réservée aux hommes), pour faire un don, etc. Après 1 mois et demi de voyage, on en a marre… Alors lorsque la dame de l’entrée a voulu extorquer 1000 Kyats de plus à Charles parce que son short laissait à peine entrevoir ses genoux, j’ai crié à l’arnaque et elle a lâché l’affaire. Petite victoire.
Ces sommes ne représentent pas grand chose converties en euros. C’est le principe d’être pris pour des porte-monnaie sur pattes qui est dérangeant. Il y a pire, on est bien d’accord…
Malgré les mauvaises critiques du lieu sur les blogs de voyage, on a aimé ce lieu différent de tout ce que nous avions vu jusqu’alors ! Nous n’avons pas eu le courage (chaleur, manque de sommeil) pour les randonnées mais sachez que des sentiers existent !
Ils doivent gras les cheveux à Charles quand le le gamin lui a ………!!!!!!!